mardi 29 mai 2007

Sur un Scoot', avec toi...

Je ferais n'importe quoi, sur un Scoot'...
Un petit vent californien a soufflé sur Paris ce midi, imperceptible et pourtant tellement présent !
Il est né dans une cour ensoleillée, m'a fait zigzaguer dans les rues étroites et les rues plus larges, a fait scintiller Dame Eiffel sous mon nez, avant de nous engouffrer dans le coeur historique de la Ville-Lumière, où une autre brise nous attendait sagement, au pied d'une pyramide en verre.
Les deux heures qui ont suivi, sous cette arcade, n'ont été que pur délice - les colonnes Morris se sont transformées en palmiers et la Seine avait le goût salé du Pacifique. Les motards étaient des surfeurs, et si on se penchait bien, à gauche du Grand Palais, on apercevait le signe "Hollywood". Pour le coup, l'espace de quelques instants, le soleil était même de la partie !
Laurent était à Paris et, Jibé et moi, nous nous sommes envolés.
Merci...

lundi 28 mai 2007

Exit

Il était une fois un placard...
Un placard pas trop étroit, dans lequel j'étais même à l'aise - je savais juste qu'il me faudrait en sortit, tôt ou tard.
Ma foi ce fut plutôt tôt que tard, et dans d'excellentes conditions ! Qui eût cru qu'il me faudrait un week-end chez ce cher de Villiers pour en arriver à de si réjouissantes réjouissances ??
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes - ou presque, je suis malade, beurk...
Mais ce n'est vraiment pas grave :o)

vendredi 25 mai 2007

Relaaaaax!


Si la finesse de l'article précédent ne vous a pas convaincus, soyez assurés que c'était bel et bien la signification d'une excellente soirée !
Anniversarisée, vraiment retrouvaillisée, champagnisée, chippendalisée, 'walk-in-Paris-by-night'isée, Champs-Elysées, openbarisée, Mika-isée...
Délicieuse soirée.
Miam :D

Une certaine idée de la classe

Jeudi soir, en pleine discussion sur la sodomie -

E. : Est-ce que vous kiffez chier ?
A.-L., L., C., A. : ...
E. : Parce que moi, je déteste pas chier !
A.-L., L., C., A. : ...

Amis de la poésie, bonsoir.

Petit merdeux


Hier soir j'étais au cinoche avec Charles (Aznavour), sur les Châââmps, excusez du peu. Lui aussi semble apprécier les pirates hollywoodiens. Mais là n'est pas le sujet de ce billet ! Quoique...
Toujours est-il que je me méfiais, car plus le temps me séparant du début de la séance s'écoulait, et plus je me demandais si le choix de ladite séance, à savoir 17h45, pour un blockbuster sorti la veille et s'adressant à un public jeune, était un bon choix.
Je suis en effet de nature complètement chiante devant un film : n'espérez même pas ma clémence, qui que vous soyez, si vous mangez ou parlez pendant la projection. Si vous faites du bruit en tous les cas. C'est pour cette raison que j'ai toujours fui les séances de grande affluence pour les films "destinés-aux-plus-jeunes-mais-que-les-plus-vieux-peuvent-quand-même-apprécier", afin d'éviter la mauvaise alchimie "bonbons & cris".
Bref, remarquant que la moyenne d'âge du public qui s'amaissait autour de moi était bien inférieure à la moitié du quart de l'âge de Papy Charles, je commençai à m'inquiéter.
Et puis finalement, plus nous avançions dans les méandres de l'intrigue tortueuse de Depp et ses copains, plus je me disais que j'avais été mauvaise langue (intérieure) : la projection se déroulait fort bien ma foi.
Jusqu'à ce que ce gamin (13-14 ans) assis deux rangs devant moi sorte son appareil photo et se mette à filmer... le film. Malgré tous les avertissements récents qu'on a pu lire ou entendre sur le piratage en salle, ça ne m'avait pas semblé très concrêt jusque là. Ce crétin n'était vraiment pas discret en plus, puisque posant son appareil sur le dossier du fauteuil devant lui, pour plus de stabilité j'imagine, et accessoirement assis au troisième rang, de manière à ce que les quarante rangées derrière lui profitent pleinement de le luminosité de l'écran de son petit bijou technologique. Autrement dit, on ne voyait que ça.
En fait, c'est d'ailleurs bien la seule raison pour laquelle je me suis levé au moment où il brandissait l'arme du crime pour la troisième fois (car ce petit malin ne filmait pas tout, seulement les scènes cruciales ou à fort potentiel "frissons"), et, n'écoutant que l'énervement qui bouillonnait en moi depuis plusieurs minutes, lui ai asséné un "Maintenant tu arrêtes petit con !!" que j'ai plus gueulé que chuchoté, en secouant son siège de manière à ce qu'il comprenne bien la force de mes propos. Terrorisé par tant de haine, le "petit con" a rangé son appareil et s'est tassé au fond de son siège, craignant sans doute une nouvelle attaque de l'ennemi invisible. Comme nous avons désormais un Ministère de la Délation , le mioche a dû croire que j'allais faire intervenir la "Gaumont Security", et s'est barré avec ses couillons de copains quelques minutes après le drame.
Quant à moi, j'ai profité de la fin du film en savourant ma victoire.
La piraterie, je m'en tape un petit peu - mais surtout, surtout, SURTOUT, ne me gâchez pas mon film.
Faut pas déconner non plus.

mercredi 23 mai 2007

Je t'aime, Paris !

Ce n'était pas vraiment folichon folichon ces dernières semaines sur le grand écran hexagonal !
Comme souvent en cette période de l'année, nos amis les distributeurs semblaient attendre Cannes pour sortir leurs "bons" films.
Du coup, ça faisait même un peu too much pour ce 23 mai qui relevait, il faut quand même le dire, le niveau du mois passé.
La tentation était grande, et je n'ai d'ailleurs pas cherché une seconde à lui résister : j'ai pêché, hop, direct.
En gros, j'ai fait du pâté buissonnier, j'ai séché mon stage et je me suis engouffré dans le Triomphe d'en face.
QUATRE objections face à vos cris et votre indignation :
1°/ On n'a pas idée de travailler à moins de cinquante mètres de huit cinémas (ou plutôt on n'a pas idée d'installer huit cinémas à moins de cinquante mètres de mon lieu de travail);
2°/ Aller au cinéma quand on bosse dans le cinéma, c'est considéré comme du temps de travail;
3°/ Il faut bien se faire une idée de ce qui sort chez la concurrence;
4°/ J'étais désoeuvré cet après-midi, sans rien à faire (ils ont emmené tout le boulot à Cannes avec eux)...

Bref j'ai mis de côté le "film-maison" sur Jean-Dominique Baudis, le retour des pirates ou encore la belle Deneuve endeuillée (mais ces trois-là ne perdent rien pour attendre), et j'ai entamé cette semaine-cinéma avec le nouveau film de Christophe Honoré, Les chansons d'amour.

Entre parenthèses, j'aime beaucoup aller seul m'enfermer dans une salle obscure (autrement dit, aller seul au cinéma, esprits mal placés), j'en ressens en général des émotions plus fortes et intenses, que ce soit le rire, les frissons ou les larmes, je rentre mieux au coeur du film.



Ces chansons d'amour, elles m'ont charmé. C'est le mot.
C'est léger, c'est profond, c'est touchant, c'est grave, c'est drôle et c'est triste, c'est mélancolique, c'est parisien, c'est très joliment musical - c'est un bonbon acide et doux.
La simplicité des sentiments, la douleur de l'absence, la spontanéité et la fraîcheur de leur expression... Mais aussi un ressenti simple, direct et hors des sentiers battus. Tous ces éléments captent la beauté de "l'amour et ses petites contrariétés" de manière assez inédite - le film en est d'autant plus agréable.
On sent que ç'a été fait dans l'urgence (tournage en début d'année, on reconnaît dans les rues de Paris des affiches de films sortis à cette époque), mais la mise en scène reste très maîtrisée. Les acteurs sont justes, et je ne parle pas que des moments chantés... Coup de coeur perso pour Louis Garrel et Clotilde Hesme, drôle et agaçant pour le premier, fragile et émouvante pour la seconde.
Les rengaines d'Alex Beaupain vous trottent encore longuement dans la tête à la sortie de la salle, après avoir accompagné l'histoire de fort belle manière.



Et puis il y a Paris, que je n'avais pas vue filmée si réalistement depuis des lustres dans un film !
Passé le côté bo-bo très poussé du film (qui en énervera plus d'un, mais c'est du Honoré après tout, c'est assumé), on se laisse voluptueusement porter par les mélodies et les doutes passionnels de ces charmants personnages, pour finalement se laisser convaincre par ce "film-plaisir douloureux" que l'amour, sous toutes ses formes, à trois, hétéro, amical, homo, familial... c'est difficile... mais que l'amour, c'est beau. Et inattendu, n'obéissant qu'à lui-même, la cohérence nous échappant quelques fois et confirmant l'impression qu'il vaut mieux ne pas se poser de questions.
Alors certes, pas besoin d'aller au cinéma pour entendre cette rengaine, mais si joliment chantées et filmées, ces chansons d'amour-là méritent qu'on s'y attarde !

...en voici d'ailleurs la très belle bande-annonce :



En sortant de la salle, les Champs-Elysées grouillaient des badauds habituels, l'Obélisque à ma gauche pointait vers le ciel lourd, et l'Arc de triomphe à droite était plus imposant que jamais.
Je me suis senti grave et léger, mélancolique et parisien.

dimanche 20 mai 2007

Je balbutie, tu ronronnes

Et voilà !
Après moult hésitations, de longs atermoiements et des changements de cap constants, je suis revenu à la raison ^^
Il faut dire que les dés étaient pipés : après un an en mode Skyblog (j'assume !) et une autre année davantage sur le ton des carnets de voyage, je commençais à m'habituer à la vie en blog - et il aurait été très difficile de ne pas accompagner mon retour d'un nouveau site.
Puisse-t-il répondre à vos attentes, "fidèles lecteurs" ou nouveaux-venus - ou au moins aux miennes. Quelles sont-elles ? C'est là toute la question, et il n'est pas dit que vous en trouverez une réponse en ces pages...
Nous sommes au mois de mai, vous faites ce qui vous plaît, bienvenue !
Si vous l'ignorez, vous découvrirez bien assez tôt que je suis loin d'être insensible aux charmes du septième art, et pour moi "mai" rime invariablement avec "Cannes" (pour vous aussi, faites un effort.) Il se trouve que je ne me suis jamais trouvé aussi proche de la Croisette (tout sauf géographiquement parlant), mais que cette proximité ne s'est pas révélée suffisante, hélas ! Nous dirons donc que ce n'est que partie remise, et qu'un an de plus à attendre, ça excite les papilles. Et puis gérer Cannes avec un coq (jaune) dans le pâté, sur les Champs-Elysées, ç'a aussi son charme (aïe, déjà une phrase énigmatique, on est mal parti les enfants)...
Bref, pour ceux qui l'ignorent (bis), je rentre d'un an aux anges, d'un an aux Anges, d'un an à Los Angeles quoi, et il me faut au moins "tout ça" pour m'en remettre ("rush émotionnel intense dans les deux sens"). Bien que le retour soir étrangement plus aisé que prévu...
Il convient d'ajouter que divers éléments venus à point nommé dans des domaines variés font en sorte que ledit retour soit carrément plaisant - votre serviteur est très, très heureux.
Voilà, c'est dit !
Au-delà d'un certain penchant pour l'optimisme et le(s) bonheur(s) facile(s), j'ai tout de même l'impression d'être joliment gâté. Tout vient à point à qui sait attendre ?
Et voici donc le genre de billet d'humeur que vous aurez la chance (!) de retrouver plus ou moins régulièrement sur ces pages, avec des variables saisonnières évidemment pour le fond, et des formes différentes, selon l'avancée de mes progrès technologiques.
J'en salive d'avance - et suis déjà démesurément touché de vous trouver ici !
J'en connais un qui ronronne, et j'aime de plus en plus à l'accompagner, en espérant que mes balbutiements ici ou là gardent leur charme.
A suivre, très vite hein ?!!
Bonjour, vous ! C'est bon de vous retrouver...