vendredi 4 septembre 2009

Boom Boom Pow

Et soudainement il est là qui vous submerge, ce soulèvement bref et piquant du cœur, toujours prêt à vous ferrer à chaque moment charnière. Trois heures avant la fin de la dernière journée du stage – « comme ils ont passé vite ces sept mois ! », « que ces belles personnes vont me manquer ! »… Coïncidant en plus avec la veille d’un retour à Los Angeles. Il n’en fallait pas tant ! Une semaine avant l’un de ces jobs futiles, excitants, stressants et originaux dont on se rend bien compte qu’ils ne sont sans doute que l’opportunité d’un unique moment. Pour le moment unique je vous tiendrai au courant.

On parlera communication, aussi. Trop de qui tue la. Des volontés d’intégralité qui se muent en excès non assumés. L’entourage.

Je ne vous ai pas raconté Boston. Camille. Pride. Malo, Charles.











Et ces soirées impromptues prolongées avec la plus grande facilité jusqu’à l’aube, malgré l’alcool et les vapeurs oniriques (grâce à ?)… Les nuits à la belle étoile. Des rencontres, toujours. New York qui pleure. Qui sourit. Les interrogations minimisées. La fatigue extrême, physique, nerveuse, provoquée – la peur du contrecoup parisien. Pariquoi ?

Aux anges une page se tourne aussi, initiatrice de tout ce que je suis et ne suis pas aujourd’hui. Une bonne grosse page donc. Débordante de tendresse à la californienne. Laurent…



East Village, nuit d’été, le saxo gonfle les cœurs, les sourires paisibles dans la nuit douce.

Vous vous rendez compte, que le temps court ? Se rit de nous ?
La musique, les podiums, la sueur et les poils.
Les pages tournent tellement vite. « Ça, c’est fait. »
Donnez-moi du rêve et du voyage. De l’argent. L’insouciance et l’incertitude délicieuse de terminer pour ne pas vraiment savoir quoi recommencer. Jouer à la Bohême, ne pas plus anticiper, foncer dans le tas, prendre les choses comme elles viennent, être là où le vent porte. Emporte.

Que ce cœur se soulève encore beaucoup.

1 commentaire:

Alex a dit…

Boston (prononcé Boston et pas Bostonne), ça me file le bourdon juste de voir les T shirt d'Harvard!
tu me raconteras ça très vite et notamment ta rencontre avec Hannah!
bisous mon chéri