vendredi 25 mai 2007

Petit merdeux


Hier soir j'étais au cinoche avec Charles (Aznavour), sur les Châââmps, excusez du peu. Lui aussi semble apprécier les pirates hollywoodiens. Mais là n'est pas le sujet de ce billet ! Quoique...
Toujours est-il que je me méfiais, car plus le temps me séparant du début de la séance s'écoulait, et plus je me demandais si le choix de ladite séance, à savoir 17h45, pour un blockbuster sorti la veille et s'adressant à un public jeune, était un bon choix.
Je suis en effet de nature complètement chiante devant un film : n'espérez même pas ma clémence, qui que vous soyez, si vous mangez ou parlez pendant la projection. Si vous faites du bruit en tous les cas. C'est pour cette raison que j'ai toujours fui les séances de grande affluence pour les films "destinés-aux-plus-jeunes-mais-que-les-plus-vieux-peuvent-quand-même-apprécier", afin d'éviter la mauvaise alchimie "bonbons & cris".
Bref, remarquant que la moyenne d'âge du public qui s'amaissait autour de moi était bien inférieure à la moitié du quart de l'âge de Papy Charles, je commençai à m'inquiéter.
Et puis finalement, plus nous avançions dans les méandres de l'intrigue tortueuse de Depp et ses copains, plus je me disais que j'avais été mauvaise langue (intérieure) : la projection se déroulait fort bien ma foi.
Jusqu'à ce que ce gamin (13-14 ans) assis deux rangs devant moi sorte son appareil photo et se mette à filmer... le film. Malgré tous les avertissements récents qu'on a pu lire ou entendre sur le piratage en salle, ça ne m'avait pas semblé très concrêt jusque là. Ce crétin n'était vraiment pas discret en plus, puisque posant son appareil sur le dossier du fauteuil devant lui, pour plus de stabilité j'imagine, et accessoirement assis au troisième rang, de manière à ce que les quarante rangées derrière lui profitent pleinement de le luminosité de l'écran de son petit bijou technologique. Autrement dit, on ne voyait que ça.
En fait, c'est d'ailleurs bien la seule raison pour laquelle je me suis levé au moment où il brandissait l'arme du crime pour la troisième fois (car ce petit malin ne filmait pas tout, seulement les scènes cruciales ou à fort potentiel "frissons"), et, n'écoutant que l'énervement qui bouillonnait en moi depuis plusieurs minutes, lui ai asséné un "Maintenant tu arrêtes petit con !!" que j'ai plus gueulé que chuchoté, en secouant son siège de manière à ce qu'il comprenne bien la force de mes propos. Terrorisé par tant de haine, le "petit con" a rangé son appareil et s'est tassé au fond de son siège, craignant sans doute une nouvelle attaque de l'ennemi invisible. Comme nous avons désormais un Ministère de la Délation , le mioche a dû croire que j'allais faire intervenir la "Gaumont Security", et s'est barré avec ses couillons de copains quelques minutes après le drame.
Quant à moi, j'ai profité de la fin du film en savourant ma victoire.
La piraterie, je m'en tape un petit peu - mais surtout, surtout, SURTOUT, ne me gâchez pas mon film.
Faut pas déconner non plus.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

tutur, je ne te connaissais pas cette violence !! ravie de voir que je ne suis pas la seule à engueuler de parfaits inconnus :-)

Anonyme a dit…

Un pirate qui pirate devant les pirates: Etonnant, non ? :)

Anonyme a dit…

Mon Dieu, quelle vulgarité !!! Arthur, LA t'a vraiment changé. Tout de suite, parce que tu as deux poils sur le manton, tu te crois supérieur aux gamins de devant ???
Nan mais franchement...
Sur ceux, bravo pour le blog, meme si (feignasse comme je suis) je viens de lacher l'article le plus argumenté. But U know that right ?
Bref, Take care sweetheart. ;)
Jay-Beeeeeeee

Anonyme a dit…

Haro sur les petits cons ! Haro sur les pirates ! En revanche pas touche à Johnny et à Orlando ! Faut pas deconner tout de même !

Dr Miky a dit…

lol mais dit moi: est ce que la nullité et l'absence complet d'interet du scenario ne t'auraient pas mis dans une situation propice au pétage de plomb?