samedi 22 novembre 2008

Untitled

C'est un vendredi matin. Lille est brumeuse et l'esprit vaporeux dans cette tête prise dans l'étau du lendemain de fête. C'est un mail découvert au réveil. C'est un stage qui s'annule et New York qui s'échappe.

C'est une fièvre du samedi soir, vingt-et-une bougies et de beaux cadeaux. C'est la couleur des plumes encastrées dans la crasse du parquet.

C'est une peau "à problèmes" - un second foie qui s'exprime. C'est sous l'effet du stress, de l'alcool, de la bouffe dégueulasse, que les boutons ressortent. Comme les plaques d'eczéma.

C'est la belle Clotilde Hesme dans son Zoo en musique, et la ménagerie est dans la salle avec près de deux mille enfants entre trois et six ans. C'est le gentil Michel Blanc et l'intéressant Monsieur Ribes qui font plein de compliments. Et c'est un mardi matin un café inattendu et surréaliste, qui ne donnera aucune suite mais se suffira à lui-même.

C'est l'espoir américain, le désespoir homosexuel et la débandade socialiste. C'est le triste acharnement de deux députés UMP qui ne sont pas bêtes, juste méprisables. C'est une prise de conscience durable, ou pas.

C'est la propreté Vampire Weekend, non dénuée de plaisir pour autant; c'est la folie Ting Tings, qui redouble ledit plaisir. La musique excite parfois les moeurs, mais c'est pour la bonne cause.

C'est le cafouillage en règle de deux soirées, rien de grave, rien d'excitant. C'est la rencontre journalisitiquement culturelle attendue, agréable et à approfondir. C'est l'attirance provoquée en ce moment, assez unilatérale en fait. Les femmes et les maris d'abord, en quelque sorte. C'est ce couple d'amis, enfin ! C'est un fantôme hétérosexuel qui sème le doute, le coquin (la coquine ?)

C'est Shakespeare et ses petits jeunes qu'on reverra bientôt. La boucle bouclée ou plutôt le cycle qui revient de lui-même, sans bonheur ni malheur, juste fatalité. C'est un peu la grande roue de la Grand-Place, en fait.

C'est la visite qui fait plaisir, et se dédouble la semaine suivante, version triplées même. En gros, les amis qui montent, et laissent un vide en redescendant. Même que ça n'empêche ni de rire, ni de boire, ni de danser. Ni de libérer les euros.

C'est une très nette perte d'envie d'écrire. Ou peut-être juste une question de temps. Ou d'inspiration. Ou tout ça à la fois. C'est ici que ça en pâtit, évidemment. Si la suite était connue, ça n'aurait aucun intérêt.

C'est un lundi après-midi et un coup de fil anglo-saxon. "It's fine". C'est New York qui se ramène, la bouche en coeur, bien contente de sa blague fourbe.

C'est ouf.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est des gens à Paris qui ne disent rien, qui suivent de loin, mais qui pensent à toi.

Anonyme a dit…

c'est des soutiens psychologiques à lille qui se disent qu'il a repris la plume, indeed everything "is fine"
biz mon 'tur