Lille du bonheur
Pour notre dernière nuit à l'appart, au milieu des cartons, on se l'est joué soirée pyjamecs. Et pipelettes jusqu'à trois heures du matin. Du coup on a fait défiler...
Les cinquante-quatre derniers mois.
Et si en ce dimanche soir on a terriblement envie d'en finir, c'est davantage par ennui (et tristesse que le lapin soit parti) que pour oublier Lille. Lille, fondatrice de tellement de choses fortes, de moments intenses, ne sera pas oubliée, bien sûr que non. La bonne blague !
Lille est sans exagération responsable de la personne que je suis aujourd'hui. Voilà, on s'en va, on est triste, terriblement ému (sans bien se rendre compte de ce qui se passe, ni de la suite des événements.)
Et puis pas tant que ça en fait ! C'est plutôt un plaisir serein qui nous étreint, celui d'avoir fait le tour des choses, et de l'avoir bien fait. Tout a une fin, il faut savoir s'arrêter... Je nous épargnerai donc le bilan larmoyant d'une vie étudiante exceptionnelle, et les clichés extraordinaires qui l'accompagneraient. Je nous épargnerai le ressassement, la transition douce et volontaire, progressive, inéluctable.
Plaisir serein de clore le chapitre le plus formidablement mémorable de notre courte existence.
La suite sera ici, là-bas, ailleurs, avec et sans vous, avec et sans nous. Et tout aussi belle.
J'ai des cartons à terminer, merci pour tes jolis au-revoir, Lille, je t'embrasse.
Tu laisses ta main dans la mienne !
1 commentaire:
et le rire inoubliable de Fabienne...
C'était la dernière soirée rêvée!! Merci Bichon!!
Enregistrer un commentaire