lundi 3 décembre 2007

Pendant ce temps, à Lille

Evidemment, ce matin c'était le 3 décembre, ce que je n'avais pas anticipé, n'anticipant pas par la même occasion qu'une quinzaine de travailleurs énervés s'alignerait devant les distributeurs de tickets de métro pour acheter leur pass de début de mois...
Métro que je n'utilise jamais au demeurant, grâce à mon beau vélo, sauf que le costard et les chaussures-pointues-qui-brillent sur un vélo, ça le fait pas trop.

Donc métro, tête dans le cul, et retard.
Du mal à m'endormir la veille, et le constat, amer, ce matin, que quatre misérables heures de sommeil n'avaient vraisemblablement pas été suffisantes.
"Qu'est-ce que tu fous ?? Grouille-toi, elles t'attendent et sont trop vénères !!"
Elles m'attendaient en effet, mais plutôt avec le sourire, le côté "vénère" de la phrase ayant été brodé de toutes pièces par ma chère amie qui souhaitait m'affoler un peu plus.
Je me goure de salle, me plante de clé USB, et peux enfin commencer.

J'avais bien anticipé la chose, et, me sachant à l'aise à l'oral, ne craignait pas trop le juste déroulement des opérations.
C'était sans compter sur l'enchaînement "métro-courir-monterlesescaliers-stressdedernièreminute" : j'ai commencé à sentir de grosses gouttes de sueur pas affriolantes du tout glisser sur mon front, alors que ma bouche en profitait pour se faire pâteuse et irrémédiablement sèche.
J'ai quand même réussi à articuler, à prendre mon temps et à faire défiler les slides du PowerPoint, comme un grand.

J'ai sué, j'ai peiné à me montrer à l'aise et détendu, et j'ai senti le moment où mon cerveau ne contrôlait plus du tout ma voix et où tout menaçait de s'emballer et de partir en vrille.
J'ai bien sûr complètement zappé quelques éléments bien sentis dont je me faisais une joie de ponctuer ma présentation, et je n'ai donné que la moitié des documents que j'avais prévu de montrer.

Mais elles furent emballées, et c'est bien ce qui compte !
"Excellent !" - le mot résonne encore, et il ne fait pas de mal, c'est certain...

Une page se tourne, pour de bon cette fois, avec cette soutenance orale de mon rapport de stage californien.
"Arthur aux anges", c'est du domaine du souvenir heureux, à présent.

Remarquez, on ne sait jamais...

5 commentaires:

MAthilde a dit…

félicitation pour cet oral réussi ! (on va quand mm pas attendre la note pour te féliciter..)

Anonyme a dit…

Des yeux gris-vert-bleu, un beau sourire, une voix de ténor et l'esprit aiguisé même quand il est dans ton cul, avec en plus des chaussures pointues, te pardonnent un retard et une goutelette sur le front! Tes examinatrices se sont transformées en admiratrices (tu plais aux femmes) et auraient encore pu se transformer en Tina Turner (you're simply the best!). :p

Anonyme a dit…

se sortir d'un pas mal engagé, c'est ça le professionalisme, sinon où serait le jeu ?

Anonyme a dit…

Et bien...euh...c'est que...comment dire...ah oui! euh non c'est pas ça... pour l'instant... enfin je voulais dire...je crois... bref, Felicitations!

Anonyme a dit…

Update!