mardi 27 novembre 2007

Choqués

"Sciences Po Lille, son personnel enseignant et administratif, ses étudiants et anciens élèves, s'associent à la douleur des proches d'Anne-Lorraine (promo IEP 2006), disparue tragiquement le 25 novembre, à Creil."


Est-ce que le "crime odieux" est plus grave parce qu'il touche quelqu'un de notre environnement proche ? Non.

Est-ce qu'il nous trouble et nous interpelle davantage ? Evidemment.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Arthur, elle avait fait ses études à l'IEP de Lille ? Etait-elle lilloise ?
L'IEP a-t-il organisé qqch de particulier, mis à part ce communiqué ?
Byee

Anonyme a dit…

creil c'est a 10 min de chez moi;.
ma sœur y vit.
elle prend le train car je suppose que c'est la personne qui a été tuée a ory la ville dans un RER et retrouver en gare de creil terminus du RER.

sincèrement désolé pour ses amis sa famille.

cependant cela m'interpelle sur la réaction des gens ils ne devaient pas être seul dans ce train.

enfin si je ne me trompe pas de personne.

Anonyme a dit…

Putain, j'espère juste qu'elle n'était pas en AP. Sinon, elle n'aura pa vécu la pauvre !! :)
Pour ce qui est de la réaction des personnes dans le RER, je fais l'avocat du diable (oh oui, fouettez moi)mais, perso, je n'aurais pas bougé non plus. C'est elle ou moi. Dsl. Le mec a un couteau et un pote avec lui. Au max, je tire la sonnette d'alarme, j'ouvre les portes et je me tire.
Sur cette réaction personnelle...

Anonyme a dit…

Petite rectification. Malheureusement, j'ai appris que Mademoiselle était en AP. Gob bless her... Une vie de chien.

Anonyme a dit…

Tu peux vivre quand tu es en AP. Certes tu bosses, mais c'est véritablement passionnant, si tu bosses avec autre chose en vue que la prétendue "sécurité de l'emploi".
En ce qui concerne la non réaction des personnes présentes, une chose similaire m'est arrivée dans le RER. On était une 30aine, ils étaient 5, ils avaient des couteaux. Une seule fille a bougé, les autres me regardaient, effarés, me battre seul contre 5 mecs.
J'ai presque tout récupéré. J'étais couvert de bleus, les bras en sang.
Mais je me suis dit que si un jour j'étais confronté à un truc similaire je réagirai. Pour pouvoir continuer à bien dormir après.