Charade new-yorkaise
Mon premier est un colocataire Chinois de 70 ans.
Mon premier est un colocataire Chinois de 70 ans.
Publié par Arthur à 17:42 5 commentaires
C'est Papa qui a conduit. Pas de beurre salé dans l'avion, de la fatigue, Singin' in the Rain, et puis prise de conscience absolue de la "nouvelle aventure", cet énième départ. Décollage et atterrissage depuis le cockpit, temps pourri à New York mais il ne fait pas trop froid. Quatorzième étage qui plonge sur Times Square, l'excitation est bien là, de plus en plus palpitante, donc palpable et euphorisante, malgré les paupières alourdies. Il faut dire que nous n'avons pas chômé - à peine arrivée nous avons en trois heures visité trois appartements, et pas encore de taudis... Ce qui est plutôt encourageant. Burger gras bien lourd, nous passons et repassons dans des rues et des endroits hautement fréquentés l'été dernier lors de mémorables vacances. Pour ne citer que Bedford, Williamsburg et St-Mark's Place dans l'East Village. Les détails suivront - en tous les cas la mode des bottes cirées a pris exponentiellement de ce côté-ci de l'Atlantique; nous en avons croisé des sacrées paires ! Voilà quasiment dix ans jour pour jour que j'ai mis les pieds pour la première fois à New York, tombant amoureux de cette ville autant que l'on puisse écrire ça à propos d'un garçon de onze ans, et rêvant d'y vivre un jour.
Publié par Arthur à 06:35 11 commentaires
L'expo Picasso s'est transformée en mairie de Châtenay et préfecture à Châtelet.
Publié par Arthur à 23:49 1 commentaires
J'ai eu l'occasion de me rendre compte à plusieurs reprises récemment combien les pénitences administratives pouvaient influer sur votre moral pour peu que celui-ci soit aléatoirement vaillant. J'ai envoyé hier mon dossier d'inscription à the école de cinéma qu'il me ferait fort plaisir d'intégrer à la rentrée prochaine - autant dire un pli d'une importance très importante. C'est sous le joug du soulagement que je rends compte de ces événements ce soir, le gentil site de la poste m'ayant aimablement fait savoir que ledit pli avait été remis. Mais ça n'était pas gagné... J'ai eu le malheur de m'arrêter dans une "Boutique La Poste" - institution que je vous sommerai de fuir à l'avenir. Le "gentil vendeur" étant là pour faire du pur chiffre (la poste déjà privatisée ?), il vous propose un porte-clef électronique pouvant contenir quatre vingt photos, oui Madame, pour la modique somme de dix-huit euros, pendant que vous collez péniblement vos dix timbres avec votre langue car le "gentil vendeur" n'a pas de machine à affranchir. Il vous proposera ensuite une enveloppe toute prête pour l'envoi en recommandé avec accusé de réception, vous lui ferez remarquer qu'elle est limitée à vingt grammes et que votre dossier est un tantinet plus lourd, il vous rétorquera avec le sourire (toujours !) qu'il envoie "tous les jours" des plis en recommandé bien plus lourds et que "ça passe". Vous ne vous énerverez que très légèrement, et ayant déjà payé depuis belle lurette vous résignerez en croisant simplement les doigts pour que Saint-Postier vous entende.
Publié par Arthur à 00:25 1 commentaires
C'est fou comme Paris imprime mes souvenirs. Plus que n'importe où ailleurs, je me surprends à associer un coin de rue, un pont ou un parc à des images de promenade, des odeurs et des discussions. Voire à des sensations, parfois teintées de mélancolie. Paris et moi, ça fait longtemps - et pas longtemps à la fois. J'ai hâte de vivre une relation qui dure avec elle. Pour ce faire, j'ai aujourd'hui repéré mon futur nid dans la capitale. Un peu d'Orléans, une goutte de Le Regrattier, et une fenêtre - une ouverture sur le Panthéon, la Tour Eiffel et le chevet de Notre-Dame. Rien que ça (dans ses rêves, ma petite entreprise ne connaît pas la crise.) Derrière moi, le Nord que je connais si bien, devant moi le Sud que je découvre peu à peu - et moi entre deux ports. Le soleil depuis l'après-midi jusqu'à la fin de journée, quand il décline Rive-Gauche; la Seine. Un calme îlot au coeur de la cité.
Publié par Arthur à 22:31 0 commentaires