mardi 26 février 2008

Complément d'illustration

De retour en terres nordiques, tout jetlaggé, je clos ce nouveau chapitre californien avec les quelques photos qui me restaient à mettre en ligne.
Marion a donc été historiquement oscarisée, et nous avons été hystériques.
Il s'est remis à faire beau et chaud le matin de mon départ.
Ces vacances bien sympathiques m'auront montré que j'ai bel et bien une maison à l'autre bout de la Terre... C'était loin d'être la dernière fois que la Californie me voyait débarquer !

Côté lillois, nous avons enfin Internet...
Surtout, T. va a priori tout à fait bien, et je vais enfin le retrouver, d'ici la fin de semaine.
Allez, soleil, brille !





Spéciale "pratiques de gestion"...


Javier Bardem, la veille de son oscarisation, aux Spirit Awards - soit l'unique photo potable que j'aie réussi à faire de l'événement : adieu Meg, Colin, Cate, Philip, Brangelina...







Soirée caritative post-Oscars en direct du Beverly Hilton, intégrée grâce à l'ingéniosité remarquable de L. Marion aurait dû y passer, il paraît qu'elle a préféré le concert de Prince dans son salon - soit là où aucune ingéniosité, aussi remarquable soit-elle, n'aurait pu nous faire entrer...



lundi 25 février 2008

dimanche 24 février 2008

Esprit es-tu là ?

Il fait vraiment un temps de merde ici. Ce qui est rassurant pour quelqu'un comme moi qui va finir malgre lui redac' chef de People, c'est que nos amies les stars assurent quand meme leurs sorties.
Apres un brunch sur Main, direction la plage, juste en bas de mon ex-chez moi, pour admirer les arrivees aux Film Independent's Spirit Awards.
Dans l'ordre, Meg Ryan, l'un des deux Weinstein, Javier Bardem, Colin Firth, Cate Blanchett, Philip Seymour Hoffman. Et ceux qu'on attendait tous, et qui ont declenche une serie de hurlements histeriques en baissant leur vitre pour saluer la foule, Angelina et Brad.
Les dechainements generes par ce genre d'apparition me fascinent completement...

Au passage, vous aurez remarque l'absence de photos ici-bas depuis plusieurs jours, elle est due a un petit souci technique. Mea culpa...

Au fait, demain, c'est les Oscars.

samedi 23 février 2008

A day in L.A.

Redaction de cet article en direct live du trou du cul du bout du monde version L.A.
Je suis sous l'intense effet du mojito (et plus si affinite.)
Aujourd'hui, Los Angeles a retrouve tout son sens. Le maitre-mot demeure "networking" : ca peut etre avec des connaissances fortement connues, B. ou A., a WeHo (Le Pain Quotidien sur Melrose) et Westwood (viva Starbucks, forever); ou autour de verres et de gens nouvellement fortement sympathiques. Vous rencontrez elle, vous rencontrez lui, malgre votre jeune age vous beneficiez d'une consideration tout appreciable, qui realisatrice, qui directeur de la photo, qui decoratrice, qui culturellement interessant (et sexy sosie de Mika, mais pas du meme bord, aie...) Au fait je ne vous ai pas dit que le roi Mika etait en concert ici pour pas cher tres peu de jours avant que j"arrive; j'ai failli ceder aux sirenes de la groupietude-fanitude... Whatever!
Les nouvelles sont bonnes en ce vendredi 22 janvier 2008 en tout cas, le genre de nouvelles qui ne vous concerne absolument pas mais vous porte sur un nuage au moins aussi eleve que celui sur lequel se trouve la personne concernee (vous suivez ?!)

Les Cesar ont rendu leur verdict pour cette annee, aussi futiles les recompenses cinematographiques puissent-elles etre : une fois n'est pas coutume la laide statuette est-elle allee a des personnes repondant a la fois du public et de la critique. Cette fois, tout reste vraiment entre les mains de nos amis les votants des Oscars. On y croit completement.

Je me place pour dans un an, ici, la-bas, tout est tellement bon a prendre.
Tout est question de personnes, de personnalites.
Dans la vie comme dans le cinema.
C'est ca qui est bon.
Le mojito est bien bon, lui aussi, vivement la suite...
Puisse cette felicite ne jamais retomber.

vendredi 22 février 2008

Vernis écaillé

Vernissage "pré-Oscar" tres people chez Gagosian, galerie d'art hype de Beverly Hills. Il s'agit de l'expo sans grand intéret "Christ's Last Day" de Julian Schnabel, le réal' nominé pour dimanche avec Le scaphandre et le papillon. Schnabel était la en famille, Emmanuelle Seigner en visite officieuse, Diane Keaton plus ou moins incognito sous son chapeau, James Franco moustachu et roux pour les besoins de Milk, le nouveau Gus Van Sant, qu'il tourne en ce moment... etc etc. Moult artistes, intellos bobos et pseudo stars inconnues de votre serviteur, en sus. Une soirée pas glamour du tout au final, le coté puant de nous tous qui étions la pour nous montrer plutot que pour l'expo s'est une fois n'est pas coutume lourdement fait sentir.

La faute a la météo peut-etre : en deux jours cette semaine, il a plus plu que lors de mes dix mois ici l'an dernier.
Une catastrophe... On murmure meme le mot "bache" en évoquant le tapis rouge de dimanche.
J'ai quand meme repoussé mon retour de deux jours - il y a des événements qui ne se ratent pas.

jeudi 21 février 2008

I've Missed You

J'ai descendu Rose. Au croisement avec Main, un accident, de la tole defoncee sur la chaussee, les pompiers. C'est la que je sens son odeur. Il y a du vent. Les feuilles des palmiers ploient sous son souffle. J'ai le coeur qui bat. J'enleve mes chaussures, le sable est froid. Je m'avance jusqu'a lui, bas et agite. Je m'agenouille, le soleil me fait face et me rechauffe. J'ai envie de pleurer. Dans l'iPod, Maria de Blondie. Je souris, je pense a JB, et aux autres... Je suis devant la cabane des lifeguards numero 25. Derriere moi, Hart Avenue. Sous mes yeux : l'ocean.
J'en frissonne encore.

mercredi 20 février 2008

Back to Business

Apres un apres-midi artistique de decouverte du BCAM, cette extension "art contemporain" toute neuve du Los Angeles County Museum of Arts (l'occasion de retrouver Sonia entre un Warhol et un Schnabel), direction le 8949 Wilshire Boulevard a Beverly Hills, pour une soiree qui ne me fait pas regretter d'avoir pris le costard avec moi pour ces vacances...

Nous sommes dans l'antre des Oscars, l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences, que j'ai eu la chance de frequenter a plusieurs reprises l'an dernier. Les votes pour l'attribution des statuettes sont clos depuis 17h ce jour, et ce soir, c'est la "Shorts Night" - la projection officielle des dix court-metrages nomines pour dimanche, cinq animes, et cinq dits "live action". A ce petit jeu, la France est citee a deux reprises, une fois dans chaque categorie. Cote anime, Meme les pigeons vont au paradis, de Samuel Tourneux; cote "live action", Le Mozart des pickpockets, de Philippe Pollet-Villard. Nous deambulons dans le hall ou se tient la reception qui precede la projection, et saluons les equipes des deux films, tout emoustillees a l'idee de fouler le red carpet dans cinq jours (tu m'etonnes...) Ce petit French clan qui se cree malgre lui, solidarite oblige, est rejoint par le producteur du court-metrage francais qui avait effectivement obtenu la statuette l'an dernier, West Bank Story. Nous croisons alors rien de moins que Mr. Pixar, John Lasseter, en grande discussion avec Sid Ganis, le Mr. President de l'Academy. De mon cote, je suis delicieusement ravi lorsqu'une fameuse PR hollywoodienne avec laquelle nous travaillions beaucoup l'an dernier me reconnait et vient prendre de mes nouvelles (on a les fiertes qu'on peut !) Cet intense networking, sourire permanent et echange de cartes, me ramene avec nostalgie aux plaisirs professionnels que mon stage m'a apportes, plaisirs qu'il ne me deplairait certainement pas de retrouver... La salle de l'Academy n'a pas change, les eclairages savamment etudies sur le majestueux rideau rouge et les deux Oscars geants qui encadrent le grand ecran donnent un aspect magnifique a une simple salle de projection. Le coeur du mythe en quelque sorte... Je continue de baver. Apres une introduction de Curtis Hanson, le scenariste oscarise et realisaeur de L.A. Confidential et 8 Mile, entre autres, nous assistons a 3h47 de projection de petits bijoux tres differents, entrecoupee de discussions avec les metteurs en scene. Je retiendrai l'entree anglo-polonaise du cote des animes, une relecture poetique et tres drole de Pierre et le loup; et les films francais et belge (Tanghi Argentini) cote "live action", tous deux droles et touchants.

Je retiendrai aussi mon bonheur de me replonger dans les meandres de cette industrie qui me fascine; je retiendrai l'excitation croissante qui m'etreint : vivement dimanche !..

mardi 19 février 2008

A dada

Le cheval et moi, ca fait (au moins) 2.
Alors ok, la ballade en selle sous le signe Hollywood, c'est tres charmant, mais j'ai failli mourir une bonne dizaine de fois. Notamment parce que les chevaux aiment marcher tout au bord du ravin pour voir venir les predateurs (nombreux dans la Californie des annees 2000, c'est bien connu), et particulierement le mien qui broutait toutes les herbes folles cote precipice.
Au secours !

Du coup on s'est rattrape en passant chez Sharon, pour se remettre de nos emotions.

En vrac, les cliches du jour...

















lundi 18 février 2008

Le tryptique du plaisir

Un tennis, un spa, un cine*.


* L'Orphelinat, de J.A. Bayona et produit par Guillermo del Toro, plus gros succes de tous les temps au box-office espagnol, sort le 5 mars en France; est le film le plus terrifiant que j'aie vu de toute ma vie, est en meme temps magnifique, tant son histoire que ses images. Je suis completement traumatise, mais il faut absolument voir ce film.

dimanche 17 février 2008

Retrouvailles

J'ai l'impression de pouvoir affirmer au regard de tout ce que j'ai ecrit depuis neuf mois en France que je suis inspire par L.A. - en tout cas l'envie de partager est bien la.

Il a beau avoir fait tres beau a Lille les jours qui ont precede mon depart, se balader en tee-shirt lunettes de soleil visses sur le nez tout ce samedi, c'est assez incomparable.

L'occasion de passer chez Zadig & Voltaire sur Sunset, profiter des 70% de remise en parlant de Marion C., avant de filer au Grove retrouver Abercrombie & Fitch, l'Apple Store et les delices culinaires indonesiens. Grimpez sur le toit du parking et admirez L.A.
Sequence emotion ? Meme pas : les sensations sont etranges, mais celle qui persiste, c'est d'avoir quitte la ville hier, et que rien n'a change, rien n'est exotique.
On se balade ensuite du cote d'Echo Park, avant de rejoindre les chemins presque sauvages du Sunset Ranch, sous le signe "Hollywood" dans toute sa majeste.
Passage eclair sur Hollywood Boulevard et fin d'apres-midi au car wash le plus homosexuel du monde, comme le reste du quartier d'ailleurs - bienvenue a West Hollywood, WeHo pour les intimes.
Cote people, apres Maggie Gyllenhaal et Peter Sarsgard coinces a un feu rouge dans la matinee, fantasmons sur Colin F. dont nous avons decouvert le nouveau film en avant-premiere, In Bruges (pas mal du tout.)
Cloture de la journee autour d'un diner marocain hilarant malgre lui (j'en ai encore mal au ventre), a Dar Maghreb.


Chers lieux, chers sons, cheres odeurs, quel plaisir de vous retrouver !

Les photos de la journee...