dimanche 1 juillet 2007

Nuit absolue, fierté joyeuse

Bigre, diantre, fichtre, il y avait fort longtemps que je n’avais pas autant profité d’une soirée.
Je craignais un peu, parce qu’en général quand on prévoit les moindres détails de la fête, et notamment l’option « nuit blanche », on ne s’y tient pas. Souvent, les soirées improvisées sont les plus réussies.
Jeudi soir, c’était l’exception qui confirme la règle.
Pour les 21 ans de Charly, une fois n’est pas coutume, tout était soigneusement planifié.
Des cadeaux au dîner/pique-nique, de l’alcool à la boîte, et, donc, la fameuse option « nuit blanche » incluse, avec à son terme les croissants au Champagne. Tout un programme…
Les DVD ont plu (comment auraient-ils pu déplaire ??), nous offrant même le luxe d’en personnaliser un de façon assez impromptue (Canet et Cluzet étaient en dédicace sur les Champs juste au bon moment); la bouffe était au poil (mode ‘autocongratulation’) et l’alcool a fait son effet juste comme il fallait. Un before très joyeux, plein de rires, de débilités, de chansons gueulées et de glace à la vanille soigneusement et immanquablement appliquée sur la joue gauche de notre chère Elisa. Parfait, qu’on vous dit.
Entre minuit et une heure, la mauvaise troupe prend la route du Mix. Elisa, Lucie, Charles, Martin et votre serviteur pour être exact. Sur place, nous retrouvons Ondine « from L.A. », et Eloïse avec des amis.
Et là, la magie opère. Aucun d’entre nous ne lâchera le dancefloor entre 1h et 5h. L’Erasmus Party bat son plein, l’intégralité du son sur lequel nous rêvions de nous déhancher nous est proposée, dans absolument tous les styles. Un bonheur – on a du mal à y croire. On en profite pour nouer quelques liens, australiens, portugais, franco-français… (Certains se dénouent plus vite que d’autres ^^)
Rarement avions-nous ressenti cette plénitude absolue qui s’est emparée de nos corps, cette transe suante qui a été la nôtre pendant ces quatre folles (et rapides) heures… Une sorte d’harmonie avec les DJs, une complicité avec nos acolytes dansants, les regards qui se croisent, les podiums qui se libèrent, les sourires fatigués mais encore tellement pleins d’énergie.
Le pied absolu.
Et puis la découverte, toute bête, de cette boîte qu’aucun de nous ne connaissait – de l’espace, de l’air, de la bonne musique. Ce n’était certainement pas une « première et dernière fois », qu'on se le dise !
A la sortie, le soleil se lève – premier métro, croissants, pains au chocolat, jus d’oranges.
Et puis rideau, parce que là, c’est le bout de nos forces, l’épuisement, l’anéantissement.
La crainte d’une souffrance indicible au réveil 1h30 plus tard ne m’empêche pas de sombrer.
Au final, la journée qui suit est placée sous le signe de la grande forme (à peine dopé pour le boulot) – ultime preuve, s’il en faut, que la nuit était (plus que) réussie.

Quant à la Gay Pride de samedi, ce fut une Marche comme qui dirait impeccable : colorée, sonorisée, dansée, revendiquée - avec les honneurs de la foule (beaucoup beaucoup de monde) et du soleil s'il-vous-plaît !
A la hauteur des attentes suscitées.


3 commentaires:

Anonyme a dit…

Cette soirée était terrrriiiiiiiiiiible !!!!...et comme il s'en présente rarement, vraiment, I Love U All, c'est grâce à vous plus que tout que c'était autant réussi ! En attandant la prochaîne...! ;)

Anonyme a dit…

Oh la fôte !!! désolée, attendant s'écrit comme ceci "attendant", et non comme cela "attandant" hi hi !!

Alex a dit…

quelle soirée! moi non plus je n'ai pas chômé ce samedi (je te raconterai ça de vive voix) en tous cas j'espère faire une soirée du même acabit avec toi cette semaine! à demain!
gros bisous